Encore
une fois, je ne peux dormir cette nuit. Demain, ce sera l’enfer au
bureau. Pas capable de mon concentrer, mes collègues qui me tombent sur
les nerf, des idées de violence envers mon ordinateur...
C’est
comme ça depuis plusieurs mois, depuis le soir ou j’ai été marcher dans
le parc. Sur le coup, je n’y ai pas porté attention, mais avec toutes
ces heures à ne pas dormir, j’ai eu du temps pour y pensé.
Ce qui me tient éveillé, c’est la peur de ce que je n’ai pas vu dans le parc.
Ce
soir la, quand je suis parti de chez moi pour allez faire de la photo,
la lune était brillante et éclairait bien le chemin. Les lampadaire sont
supposé être en fonction toute la nuit, mais la ville a des problèmes
de budget et une des solutions, c’est de ne pas remplacer les lampes
quand elles brûlent... Je me suis installé sur le pont, au dessus de la
chute, pour prendre une photo du bassin, le reflet de la lune juste au
dessus du reflet de la chapelle, une belle photo. Peut-être... Clic,
clic clic, une série de cliché plus tard, et j’ai rangé mes trucs : le
trépied, l’appareil photo, le sac, et j’ai filé droit à la maison. Le
sommeil m’affectait encore en ce temps, et je me suis mis au lit
immédiatement en arrivant.
Le
lendemain soir, je regardais les photos. et sur l’une d’elle, sur le
sentier bordant le bassin, un homme portant un corps sur ses épaules.
Sur un autre cliché, pris quelques instants plus tard, on le voyais
jeter le corps dans le bassin. Et je n’ai rien remarqué de cela quand
j’ai pris les photos!!! J’ai appelé le 911. La police vient me
rencontrer quelques heures plus tard. Je leur ai montré mes photos. Ils
n’étaient pas convaincus, c’était un peu flou, ça pouvait être n’importe
quoi, qu’ils me dirent. Mais ils n’ont pas pris de chances. Le
lendemain, une unité spéciale de la police ratissait le bassin et
fouillait le parc. Ils n’ont rien trouvé. Et moi, depuis, je ne trouve
plus le sommeil.
Peut-être que je devrais allez prendre une marche dans le parc...
jeudi 17 novembre 2011
mercredi 12 octobre 2011
Conseil et Commentaire.
En réponse à ceci.
Le perfectionnisme est un grand ami de la procrastination. Et les deux travaillent mains dans la mains avec la peur du jugement.
Et si quelqu'un lisait mon texte et le trouvait mauvais? Je suis mieux de retravailler mon texte. Mais pas maintenant, j'ai pas le temps, je dois faire le lavage ou regarder la télé, ou...
Un truc? voici le mien :
Je m’étais donné comme obligation de publier sur mon blog deux textes par semaine. Cette obligation m'a obligé à publier des trucs "imparfait". Mais une fois sur le web, j’étais content, même avec les imperfections. Les gens pouvaient me lire (pas qu'il y en avait beaucoup)
Et vous, quels sont vos trucs pour passer au delà du perfectionnisme et de la peur de publier?
Le perfectionnisme est un grand ami de la procrastination. Et les deux travaillent mains dans la mains avec la peur du jugement.
Et si quelqu'un lisait mon texte et le trouvait mauvais? Je suis mieux de retravailler mon texte. Mais pas maintenant, j'ai pas le temps, je dois faire le lavage ou regarder la télé, ou...
Un truc? voici le mien :
Je m’étais donné comme obligation de publier sur mon blog deux textes par semaine. Cette obligation m'a obligé à publier des trucs "imparfait". Mais une fois sur le web, j’étais content, même avec les imperfections. Les gens pouvaient me lire (pas qu'il y en avait beaucoup)
Et vous, quels sont vos trucs pour passer au delà du perfectionnisme et de la peur de publier?
Libellés :
Conseils et commentaires
Emplacement :
1150 Rue Sherbrooke Est, Montreal, QC H2L, Canada
jeudi 24 mars 2011
La pêche
Le réveil finit enfin par sonner. Cela faisait déjà une bonne heure qu’Albert attendait patiemment dans son lit qu'il sonne. Il faisait encore nuit, mais le temps qu'il se rende à la marina, le soleil se lèverait et il serait juste à temps pour partir à la pêche.
Il avait vu l'annonce pour louer le bateau il y a deux mois. Cela l'a travaillé beaucoup. Il n'avait pas été à la pêche depuis plusieurs années, pas depuis que sont père était mort dans un tragique accident de la route. Il n'avait jamais été à la pêche sans lui, et il avait l'impression, d'une certaine façon, de le trahir et d'un autre côté, il aurait l'impression d'honorer sa mémoire. Il avait donc gardé l'annonce et, de temps en temps, la regardait, hésitant à se commettre. Ce qui l'avait finalement décidé à faire l'appel pour réserver, c'est quand il avait vu la date sur le calendrier : 6 août. Le dernier voyage de pêche avec son père avait été le 13 août.
Ce dernier voyage remontait il y a très longtemps. À ce moment, Albert n'avait que 17 ans mais il s'en souvenait comme si c'était hier. Une fois par été, son père louait un bateau, toujours le même, un bateau qui avait déjà été bleu mais qui maintenant, était plutôt couleur "bois mouillé". La cabine qui abritait le poste de pilotage était complètement sur le devant, donnant un air de déséquilibre au bateau. Il portait probablement le nom de son premier propriétaire, "Le Mathusalem". Et le capitaine, George de son petit nom, avait l'air d'en être le fils, mais son expérience à manœuvrer le bateau et à trouver les meilleurs endroits laissait croire qu'il était peut-être même plus âgé que son bateau. Il était un homme sympathique qui acceptait ses limites et son âge. Il se contentait maintenant d'aller à la pêche avec les touristes. Ils n'étaient pas encore partis depuis plus d'une heure, qu'un orage imprévu les a forcés à rentrer les lignes et à se réfugier à l'intérieur de la cabine. Lorsque l'orage s'éloigna, un magnifique arc-en-ciel double était visible. Ils ont suivi l'orage aussi longtemps qu'ils ont pu pour prolonger la vie de cet arc-en-ciel. Le capitaine avait l’habitude de graver un ou deux mots lors des événements extraordinaires qui arrivaient sur son bateau. Il en grava 3 : Arc-en-ciel plutôt que poissons. Ils sont revenus bredouilles cette fois-là. Mais le père d'Albert a dit lors des rencontres des Fêtes cette année-là que cet arc-en-ciel avait été la plus belle prise de sa vie.
Son père mourut le mois de février suivant, sur une route glissante lors d'une tempête de neige.
Sa femme était chez sa mère pour encore 2 semaines et le plus jeune des enfants s'était pris un appartement en ville, les autres ayant quitté le nid familial il y a déjà bien longtemps. Il a donc voulu réserver pour le 13. La chance n'était pas du côté d'Albert. Pas de place. Il a dû prendre le 20 août, qui était une date vide de sens, mais la seule encore disponible à si courte échéance.
Tous ses temps libres de la semaine précédant le 20 août ont été utilisés pour se préparer à son voyage. Il a été s'acheter une nouvelle ligne à pêche, des bottes, un imperméable, au cas où pleuvrait. Il a fait des recherches pour trouver les meilleurs endroits pour pêcher. La veille de son départ, il a mis tout son barda dans la voiture, il a été faire le plein d'essence, fait vérifier l'huile. Tout était prêt pour son départ. Il sentait une tension, une pression énorme, comme il n'avait pas senti depuis longtemps. Ce n'était pas la même chose que dans les « rush » à son travail. C'était quelque chose d'agréable, cette anticipation, cette attente du voyage imminent. Les dernières fois qu'il avait senti ça, c'était à la naissance de ses trois enfants, à son mariage, lors de la première rencontre avec sa femme, et lors des voyages de pêche avec son père.
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Le trajet vers la marina sembla court. Il arriva exactement à l'heure prévu, le soleil à peine visible au-dessus de l’horizon, mais il avait l'impression de tout juste sortir du parc près de chez lui. Au quai de la marina, il y avait un seul bateau de pêche visible, tous les autres étaient des bateaux de plaisance, des voiliers et quelques catamarans. Le bateau de pêche était d'un rouge éclatant, difficile à manquer. Comme Albert s'approchait, le bateau lui semblait familier, avec sa cabine sur le devant du bateau, pour laisser toute la place aux pêcheurs derrière. Quand il put finalement lire le nom, il fut si surpris, qu'il en échappa tout son bagage. "Le Mathusalem".
Un jeune homme dans le début de la vingtaine sorti de la cabine, monta sur le quai pour venir à sa rencontre.
"Bonjour Monsieur Albert, Je suis Ronald, le matelot. Le capitaine est un peu en retard ce matin. Laissez-moi vous donner un coup de main"
Le matelot ramassa la ligne et le coffre de pêche d'Albert. Albert monta sur le bateau et en fit le tour. Il entra dans la cabine et chercha les mots que le capitaine avait gravés pendant la poursuite de l'arc-en-ciel. Ils étaient là. C'était bien le même bateau. La couleur avait changé, mais tout concordait. La vitre arrière craquée dans le coin, l'échelle tordue pour monter sur la cabine, tout était pareil. Le hasard de la vie l'avait mis sur le chemin du bateau qui lui avait permis de poursuivre l'arc-en-ciel.
"Bonjour Capitaine”, entendit-il Ronald crier. Albert songea un instant si c’était possible que ce soit le capitaine George. Un petit calcul mental lui confirma que c’était pratiquement impossible. Le capitaine de son enfance était à la retraite ou encore, plus vraisemblablement, décédé. Il sortit pour saluer le capitaine à son tour. Sur le quai, en train de monter sur le bateau, il vit son père.
“Bonjour Albert” dit son père. “Viens, c’est moi qui vais te conduire pour ton dernier voyage...”
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L’aube se pointe, Il reste encore un bon 30 minutes avant que le soleil se lève. Les gyrophares des voitures de police et de l’ambulance permettent d’entrevoir une voiture qui avait embouti un arbre juste à la sortie du parc. Autour de la voiture, il y a de l’équipement de pêche. On peut voir le conducteur, encore attaché dans la voiture. Il a le crâne ouvert et sur son visage, un grand sourire. Albert a l’air heureux.
.
Je voulais écrire quelque chose de joyeux, un peu poétique. J'ai pensé à la mer, les bateaux qui quittent le port au lever du soleil et une chasse aux arcs-en-ciel... Et ça a donné ceci, qui n'est pas ce à quoi je m'attendais. Merci subconscient de faire équipe avec mon imagination pour me faire passer pour quelqu'un de "dark". Comme si j'avais besoin de ca. Pffft.
.
mardi 22 mars 2011
Pauvre Maman
Mes deux parents sont des professeurs à la retraite. Quand on est jeune et que nos parents sont professeurs, on ne peut faire autrement que de travailler fort à l’école, surtout quand on va à la même école que celle ou ils enseignent. C’est aussi très bien pour les vacances. On avait deux mois complet ou nous pouvions partir en voyage toute la famille. Voici un souvenir d’un de ces voyages.
Nous avions un “Campeur”. C’était un econoline allongé avec un toit surélevé en fibre de verre. Les banquettes se dépliaient pour faire un lit presque double et on pouvait tirer des planches qui faisaient la largeur du campeur pour faire un autre lit, plus large au “deuxième”. Ma sœur et moi, nous couchions en haut et mes parents dormaient coller-coller en bas. Un matin, ma sœur et moi étions réveillés. On jasait avec les parents qui étaient couchés en bas. Soudain, ma sœur se met à dire, d’une petite voie, pleine de pitié “Pauvre maman, pauvre, pauvre maman”.On la regarde tous. Et on voir qu’elle ne blague pas. Elle est vraiment désolée pour ma mère. Après quelques minutes, on comprend. Directement au dessus du visage de ma mère, pendue au bout de son fil, une belle grosse araignée...
Nous avions un “Campeur”. C’était un econoline allongé avec un toit surélevé en fibre de verre. Les banquettes se dépliaient pour faire un lit presque double et on pouvait tirer des planches qui faisaient la largeur du campeur pour faire un autre lit, plus large au “deuxième”. Ma sœur et moi, nous couchions en haut et mes parents dormaient coller-coller en bas. Un matin, ma sœur et moi étions réveillés. On jasait avec les parents qui étaient couchés en bas. Soudain, ma sœur se met à dire, d’une petite voie, pleine de pitié “Pauvre maman, pauvre, pauvre maman”.On la regarde tous. Et on voir qu’elle ne blague pas. Elle est vraiment désolée pour ma mère. Après quelques minutes, on comprend. Directement au dessus du visage de ma mère, pendue au bout de son fil, une belle grosse araignée...
mardi 15 mars 2011
Splish splash
C'était à la fin février 2011. Il faisait très beau et chaud. La neige fondait à vue d'oeil. Il y avait des rivières et des lacs de slush à tous les coins de rue. Je revenais tranquillement du bureau, profitant du soleil, mes balado-diffusions (podcast) dans les oreilles. Je regardais partout, mais certainement pas devant moi, ce qui a emmené mes bottes à vouloir faire de la plongée sous-marine dans l'accumulation d'eau du coin de la rue.
Ce qu'il faut savoir, c'est que mes bottes ne savent pas nager et elles sont aussi étanche qu'une passoire. Je recule donc d'un pas, pour limiter l'entrée d'eau dans mon bas. En reculant, BUMP, quelqu'un qui marchait rapidement entre en collision avec moi, trébuche, glisse sur une petite plaque de glace et tombe à quatre pattes (en fait 3... elle a sauvé son ipod) dans la flaque d'eau. Mademoiselle ne regardait pas (elle non plus) où elle allait, mais plutôt des vidéos. Je me sentais mal et coupable de l'avoir accrochée en reculant, mais elle me dit "Oups, encore... Désolé". J'ai compris alors qu'elle avait 8 de dex elle aussi... Je l'ai aidé à se relever. Et nous sommes partis chacun de notre coté en riant...
J'aurais peut-être dû l'inviter à venir au café du coin avec moi, après tout, on avait au moins un point en commun, mais dans le fond, je crois que c'est mieux comme ça pour le reste du monde, de l'univers, même... Imaginez deux personnes avec 8 de dex dans un même endroit... Catastrophe assurée.
Ce qu'il faut savoir, c'est que mes bottes ne savent pas nager et elles sont aussi étanche qu'une passoire. Je recule donc d'un pas, pour limiter l'entrée d'eau dans mon bas. En reculant, BUMP, quelqu'un qui marchait rapidement entre en collision avec moi, trébuche, glisse sur une petite plaque de glace et tombe à quatre pattes (en fait 3... elle a sauvé son ipod) dans la flaque d'eau. Mademoiselle ne regardait pas (elle non plus) où elle allait, mais plutôt des vidéos. Je me sentais mal et coupable de l'avoir accrochée en reculant, mais elle me dit "Oups, encore... Désolé". J'ai compris alors qu'elle avait 8 de dex elle aussi... Je l'ai aidé à se relever. Et nous sommes partis chacun de notre coté en riant...
J'aurais peut-être dû l'inviter à venir au café du coin avec moi, après tout, on avait au moins un point en commun, mais dans le fond, je crois que c'est mieux comme ça pour le reste du monde, de l'univers, même... Imaginez deux personnes avec 8 de dex dans un même endroit... Catastrophe assurée.
jeudi 10 mars 2011
Double troubles
La nuit avait été longue pour Émilien. Il voyait trouble et avait mal partout. Il avait du tenir les loups à distances a lui seul toute la nuit, Hector étant gravement malade. Normalement, ces bêtes auraient dû se tenir loin du campement avec les feux mais elles étaient affamer en cette fin d'hiver. Elles prenaient des chances. Les chevaux étaient nerveux, hennissaient, ce qui attirait encore plus les loups. Maintenant que le soleil était levé, Émilien pouvait prendre quelques minutes pour dormir. Pas longtemps, juste le temps de reprendre un peu ses esprits.
Il fut réveillé par une discussion. Hector parlait. Émilien de voyait pas l'autre interlocuteur de son angle de vision.
"Étrange" se dit-il. "Nous sommes supposé être seul". Il se déplaça discrètement de quelques centimètres, pour tenter de mieux voir l'étranger. Quand il le vit, il ne pu retenir une exclamation de surprise. C'était lui-même.
"Qu'est-ce qui se passe? Qui est la?" s'exclama Émilien
"Ce n'est rien, Émilien, c'est juste un rêve. Dors" répondit Hector en lui mettant un linge qui avait une forte odeur de chloroforme.
Quand Émilien se réveilla, le soleil était déjà haut. Il avait mal à la tête et ne comprenait pas trop ce qui se passait. En face de lui se trouvait 4 hommes qu'il n'avait jamais vus, Hector et une copie de lui-même. Les hommes étaient vêtus de blanc. Un d'entre eux avec des éclaboussures de sang sur les manches et le devant de son manteau.
"Qui êtes-vous?" dit-il en serrant les dents.
Il avait vraiment mal à la tête. L'homme au manteau taché se sang se tourna vers lui, et lui fit un sourire sadique et mis un doigt sur ses lèvres.
"Shhht. Reposez-vous encore un peu. Vous n'êtes pas encore prêt" dit-il avec un drôle d'accent.
On aurait dit un mélange d'accent français et allemand. Émilien tenta quand même de se lever, pour se rendre compte qu'il était ligoté et attacher à un arbre. Il se mit à crier et se débattre, espérant attirer l'attention de quelqu'un aux alentour ou de relâcher les liens. Sa douleur à la tête s'accentua. Il senti qu'il avait rompu quelque chose sur son front. Du sang descendit dans ses yeux.
Sa copie s'approcha de lui et lui dit d'une voix calme "Émilien, tu dois te calmer. Tu as rouvert la plaie. Le Docteur devra de nouveau faire les points."
-------- Hector reçu une grosse liasse de billet et s'en alla. Les hommes en blanc reçurent eux aussi de grosses liasses de billets de sa copie, avant de partir.
Sa copie s'approcha de lui :
"Voila le deal. Tu prends ce sac d'argent et tu acceptes ce qui vient d'arriver ou je te descends et je garde l'argent... Je te fais une fleur"
Émilien hocha la tête. Il acceptait ce non-choix, sans trop comprendre.
"Et un conseil, évites les villes." de dire sa copie avant de s'en aller avec le dernier cheval.
Émilien était encore plus perdu. Pourquoi éviterait-il les villes. Au contraire, il devait trouver un sheriff rapidement. Émilien marcha quelques jours. Les loups le laissèrent tranquille.
Il arriva dans une petite ville. Dès qu'il fut aperçu, la ville se mit à grouiller comme une ruche qui se fait piller par un ours. Les mères firent entrer leurs enfants. Les gens changèrent de coté de rue. Quand il arriva près de la banque, le commis courus vers le bureau du sheriff pendant que le directeur fermait les volets. Au saloon, le sheriff attendait, une main sur le revolver le regard dur.
"Tentes de dégainer, juste pour voir" Dit-il de sa voix rauque.
Émilien leva les bras. Le sheriff et ses assistants, surpris s'empressèrent de le menotter. Le sheriff, un grand sourire au visage, lança de sa voix la plus sure
"James Orton, Au nom de la loi, je vous arrête. Votre carrière de tueur et de voleur est finie. Vous serez pendu "
Au même moment, Émilien vit son reflet dans le miroir au font du saloon. Il n'était pas lui-même. Il ressemblait vaguement au visage sur l'affiche « Recherché » qu'il avait entrevu à la banque, il y a quelques jours. Soudain, il comprit et le dernier conseil de son ravisseur fit du sens. Ce dernier avait changé de tête avec lui pour éviter la pendaison.
Il fut réveillé par une discussion. Hector parlait. Émilien de voyait pas l'autre interlocuteur de son angle de vision.
"Étrange" se dit-il. "Nous sommes supposé être seul". Il se déplaça discrètement de quelques centimètres, pour tenter de mieux voir l'étranger. Quand il le vit, il ne pu retenir une exclamation de surprise. C'était lui-même.
"Qu'est-ce qui se passe? Qui est la?" s'exclama Émilien
"Ce n'est rien, Émilien, c'est juste un rêve. Dors" répondit Hector en lui mettant un linge qui avait une forte odeur de chloroforme.
Quand Émilien se réveilla, le soleil était déjà haut. Il avait mal à la tête et ne comprenait pas trop ce qui se passait. En face de lui se trouvait 4 hommes qu'il n'avait jamais vus, Hector et une copie de lui-même. Les hommes étaient vêtus de blanc. Un d'entre eux avec des éclaboussures de sang sur les manches et le devant de son manteau.
"Qui êtes-vous?" dit-il en serrant les dents.
Il avait vraiment mal à la tête. L'homme au manteau taché se sang se tourna vers lui, et lui fit un sourire sadique et mis un doigt sur ses lèvres.
"Shhht. Reposez-vous encore un peu. Vous n'êtes pas encore prêt" dit-il avec un drôle d'accent.
On aurait dit un mélange d'accent français et allemand. Émilien tenta quand même de se lever, pour se rendre compte qu'il était ligoté et attacher à un arbre. Il se mit à crier et se débattre, espérant attirer l'attention de quelqu'un aux alentour ou de relâcher les liens. Sa douleur à la tête s'accentua. Il senti qu'il avait rompu quelque chose sur son front. Du sang descendit dans ses yeux.
Sa copie s'approcha de lui et lui dit d'une voix calme "Émilien, tu dois te calmer. Tu as rouvert la plaie. Le Docteur devra de nouveau faire les points."
-------- Hector reçu une grosse liasse de billet et s'en alla. Les hommes en blanc reçurent eux aussi de grosses liasses de billets de sa copie, avant de partir.
Sa copie s'approcha de lui :
"Voila le deal. Tu prends ce sac d'argent et tu acceptes ce qui vient d'arriver ou je te descends et je garde l'argent... Je te fais une fleur"
Émilien hocha la tête. Il acceptait ce non-choix, sans trop comprendre.
"Et un conseil, évites les villes." de dire sa copie avant de s'en aller avec le dernier cheval.
Émilien était encore plus perdu. Pourquoi éviterait-il les villes. Au contraire, il devait trouver un sheriff rapidement. Émilien marcha quelques jours. Les loups le laissèrent tranquille.
Il arriva dans une petite ville. Dès qu'il fut aperçu, la ville se mit à grouiller comme une ruche qui se fait piller par un ours. Les mères firent entrer leurs enfants. Les gens changèrent de coté de rue. Quand il arriva près de la banque, le commis courus vers le bureau du sheriff pendant que le directeur fermait les volets. Au saloon, le sheriff attendait, une main sur le revolver le regard dur.
"Tentes de dégainer, juste pour voir" Dit-il de sa voix rauque.
Émilien leva les bras. Le sheriff et ses assistants, surpris s'empressèrent de le menotter. Le sheriff, un grand sourire au visage, lança de sa voix la plus sure
"James Orton, Au nom de la loi, je vous arrête. Votre carrière de tueur et de voleur est finie. Vous serez pendu "
Au même moment, Émilien vit son reflet dans le miroir au font du saloon. Il n'était pas lui-même. Il ressemblait vaguement au visage sur l'affiche « Recherché » qu'il avait entrevu à la banque, il y a quelques jours. Soudain, il comprit et le dernier conseil de son ravisseur fit du sens. Ce dernier avait changé de tête avec lui pour éviter la pendaison.
mardi 8 mars 2011
Rumeurs
A la demande générale, voici le texte qui est devenu illisible après quelques jours. Je voulais jouer sur le IL qui représente le mari/tueur? mais "il" ne devait pas servir à quoi que ce soit d'autre pour que ca marche... Le notaire (c'est comme naturel pour eux ;-) ) a tout foutu en l'air...
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Il marchait dans sur la rue principale, les yeux plissés par le soleil couchant. C’était la période de l’année ou le soleil se couchait directement dans l’axe de la rue et Il avait oublié ses lunettes. Les gens s’écartait de lui, certains changeait même de coté de rue, en le voyant s’approcher. Il n’en faisait pas de cas. Il était habitué. C’était comme ça depuis des années, depuis que sa femme avait disparu, sans laisser de trace. Il avait été questionné par la police, plusieurs fois. On lui avait demandé de passer un polygraphe, ce qu’il a fait. Tout ca alors qu'on avait toujours pas de nouvelle de sa femme. Dans une petite ville comme celle ci, ce n’est pas long que les nouvelles circulent et qu’elles se transforment en rumeurs. Au bout de deux semaines, si on en croyait les rumeurs, non seulement il avait tué sa femme, mais il avait aussi tué ses parents, frères et sœurs. Le fait que ses parents soient encore en vie, et que la moitié de la ville les connaissaient et les savaient en vie et en bonne santé ne ralentissait aucunement les rumeurs. Douze ans plus tard, il était toujours seul, et ses voisins et concitoyens le considérait comme un criminel dangereux.
Il ne sortait plus souvent. Généralement, il se faisait livrer ses épiceries et autres achats directement chez lui. Mais aujourd’hui, il n’avait pas le choix. Il devait se rendre chez le notaire pour prendre possession d’un document que sa femme avait laissé dans un coffret de sureté à la banque. Il n’en savait rien, et même la banque avait perdu les papiers. Ce n’est que lors de la rénovation de la banque le mois dernier que le document a été trouvé. Le bureau du notaire était dans une vielle maison, tout au bout de la rue principale. La dernière fois qu’il s’y était rendu, c’était pour l’ouverture du testament de sa femme. Il s’y était rendu en sachant exactement ce qui y serait dit. Il était le seul héritier, la famille de sa femme ne recevant rien de sa fortune. Aujourd’hui, il ne savait rien de ce qui allait se passer, si ce n’est que les instructions sur l’enveloppe du document indiquaient qu’il devait être ouvert devant un notaire. Le notaire ouvrit la porte alors qu’il montait encore les marches du long escalier. Le bureau du notaire était grand, richement décoré avec des tapis, sculptures dans tous les coins, Peintures sur tous les murs, un foyer qui ne semblait jamais servir et des centaines de livres dans des étagères. Il y avait 4 fauteuils devant le bureau et une énorme chaise ressemblant plus à un trône que d’autre chose pour le notaire. 3 des fauteuils étaient occupés par les sœurs de sa femme. Elles l’ignoraient du mieux qu’elles pouvaient. A chaque minute qui le rapprochait de l’ouverture du document, Il devenait de plus en plus impatient et inquiet. Le notaire parlait trop. Alors que le notaire expliquait les implications légale que pouvait avoir ce document, Il perdit patience, prit l’enveloppe et la vida sur le bureau. Un document d’une trentaine de page, une chaine en or et une photographie d’un chien au bout d’un quai, sur un lac inconnu. Le notaire s’était tus quelques secondes, avant de prendre le document et de commencer à le lire.
“Ce texte est une transcription d’une conversation avec mon père que j’avais enregistré. Il y raconte comment il a fait son argent...”
Le notaire arrêta de lire à haute voix. Plus le lisait, plus il y avait de l’inquiétude dans son visage. Au bout de quelques minutes, il s’excusa puis sortis de la pièce, emportant avec lui les documents. Le notaire revint au bout de quelques minutes, avec du papier et du bois, et alluma un feu. Il regarda ses belles-sœurs, qui pour la première fois depuis des années lui rendirent son regard. Tout comme lui, elles avaient des questions plein les yeux. Une fois le feu bien pris, le notaire repris sa place puis examina la chaine et la photo. Il demanda si tout était correct, s’il pouvait faire quelque chose. Le notaire secoua la tête, mais ne dit rien. Les sœurs se mirent à questionné et à presser le notaire de questions qui furent ignorées.
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Il marchait dans sur la rue principale, les yeux plissés par le soleil couchant. C’était la période de l’année ou le soleil se couchait directement dans l’axe de la rue et Il avait oublié ses lunettes. Les gens s’écartait de lui, certains changeait même de coté de rue, en le voyant s’approcher. Il n’en faisait pas de cas. Il était habitué. C’était comme ça depuis des années, depuis que sa femme avait disparu, sans laisser de trace. Il avait été questionné par la police, plusieurs fois. On lui avait demandé de passer un polygraphe, ce qu’il a fait. Tout ca alors qu'on avait toujours pas de nouvelle de sa femme. Dans une petite ville comme celle ci, ce n’est pas long que les nouvelles circulent et qu’elles se transforment en rumeurs. Au bout de deux semaines, si on en croyait les rumeurs, non seulement il avait tué sa femme, mais il avait aussi tué ses parents, frères et sœurs. Le fait que ses parents soient encore en vie, et que la moitié de la ville les connaissaient et les savaient en vie et en bonne santé ne ralentissait aucunement les rumeurs. Douze ans plus tard, il était toujours seul, et ses voisins et concitoyens le considérait comme un criminel dangereux.
Il ne sortait plus souvent. Généralement, il se faisait livrer ses épiceries et autres achats directement chez lui. Mais aujourd’hui, il n’avait pas le choix. Il devait se rendre chez le notaire pour prendre possession d’un document que sa femme avait laissé dans un coffret de sureté à la banque. Il n’en savait rien, et même la banque avait perdu les papiers. Ce n’est que lors de la rénovation de la banque le mois dernier que le document a été trouvé. Le bureau du notaire était dans une vielle maison, tout au bout de la rue principale. La dernière fois qu’il s’y était rendu, c’était pour l’ouverture du testament de sa femme. Il s’y était rendu en sachant exactement ce qui y serait dit. Il était le seul héritier, la famille de sa femme ne recevant rien de sa fortune. Aujourd’hui, il ne savait rien de ce qui allait se passer, si ce n’est que les instructions sur l’enveloppe du document indiquaient qu’il devait être ouvert devant un notaire. Le notaire ouvrit la porte alors qu’il montait encore les marches du long escalier. Le bureau du notaire était grand, richement décoré avec des tapis, sculptures dans tous les coins, Peintures sur tous les murs, un foyer qui ne semblait jamais servir et des centaines de livres dans des étagères. Il y avait 4 fauteuils devant le bureau et une énorme chaise ressemblant plus à un trône que d’autre chose pour le notaire. 3 des fauteuils étaient occupés par les sœurs de sa femme. Elles l’ignoraient du mieux qu’elles pouvaient. A chaque minute qui le rapprochait de l’ouverture du document, Il devenait de plus en plus impatient et inquiet. Le notaire parlait trop. Alors que le notaire expliquait les implications légale que pouvait avoir ce document, Il perdit patience, prit l’enveloppe et la vida sur le bureau. Un document d’une trentaine de page, une chaine en or et une photographie d’un chien au bout d’un quai, sur un lac inconnu. Le notaire s’était tus quelques secondes, avant de prendre le document et de commencer à le lire.
“Ce texte est une transcription d’une conversation avec mon père que j’avais enregistré. Il y raconte comment il a fait son argent...”
Le notaire arrêta de lire à haute voix. Plus le lisait, plus il y avait de l’inquiétude dans son visage. Au bout de quelques minutes, il s’excusa puis sortis de la pièce, emportant avec lui les documents. Le notaire revint au bout de quelques minutes, avec du papier et du bois, et alluma un feu. Il regarda ses belles-sœurs, qui pour la première fois depuis des années lui rendirent son regard. Tout comme lui, elles avaient des questions plein les yeux. Une fois le feu bien pris, le notaire repris sa place puis examina la chaine et la photo. Il demanda si tout était correct, s’il pouvait faire quelque chose. Le notaire secoua la tête, mais ne dit rien. Les sœurs se mirent à questionné et à presser le notaire de questions qui furent ignorées.
Après plusieurs minutes de réflexions, le notaire se leva et d'un seul mouvement pris le document, l’enveloppe, la chaine et la photo, et les lança dans le foyer. Personne n'eut le temps de réagir. Les sœurs se mirent à crier. Il se leva. Il essaya de sortir les items du foyer. Il se fit repousser par le notaire et tomba à la renverse. Le notaire sortis un revolver de son veston. Bang, Bang, Bang. Trois coups de feu, un pour chaque sœur, directement entre les yeux. Le notaire avait un regard vide, le revolver toujours à la main. Il se releva et fit quelques pas vers la porte, en criant pour avoir de l’aide. Le notaire tira un coup de plus, directement dans sa propre poitrine. Il était indemne. Le seul survivant d’une tuerie.
La vie allait être encore plus difficile pour lui ici.
Dans les semaines qui suivirent, il fut questionné, puis interrogé et finalement ignoré. Tout était clair et évident. Le notaire était coupable et mort. L’affaire était close pour la police. Quand Il mourra, dans plusieurs années, les rumeurs diront qu’il avait lui même tiré sur les gens dans le bureau du notaire. Qu’il était la cause de tous ces meurtres et de la disparition de sa femme.
La vie allait être encore plus difficile pour lui ici.
Dans les semaines qui suivirent, il fut questionné, puis interrogé et finalement ignoré. Tout était clair et évident. Le notaire était coupable et mort. L’affaire était close pour la police. Quand Il mourra, dans plusieurs années, les rumeurs diront qu’il avait lui même tiré sur les gens dans le bureau du notaire. Qu’il était la cause de tous ces meurtres et de la disparition de sa femme.
De part ses instructions, on inscrira comme seul texte sur sa pierre tombal “Il n’y a pas de fumée sans feu”.
La puissance des mots
Certains d'entre-vous avez remarqués que la semaine dernière, j'ai publié deux histoires de gang. Jeudi, ça aurait dû être une Histoire imaginaire. Tous mes "posts" sont fait d'avance, et ils sont cédulés pour apparaître automatiquement les mardi et jeudi. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont cédulés que je ne les retravailles pas. Quand je m'installes pour écrire, je relis les deux ou trois prochains "posts" pour m'assurer que tout est correct et qu'il y a le moins de fautes possibles. (je sais, il en reste encore...).
Mardi soir, je lisais l'histoire prévue pour jeudi matin et je ne comprenais rien. Je voyais encore un peu le fil conducteur, mais les mots, et même les lettres à l'intérieur des mots étaient en désordre. Je me suis dit "Coudonc, t'étais-tu sur la drogue quand tu as écris ca". (Pour ceux qui me connaisent moins, je ne prends pas de drogues, et je bois généralement peu. Il était donc peu probable que ce soit la cause). J'ai donc réécris mon texte.
Mercredi soir, j'ai vérifié à nouveau mon texte pour m'assurer que tout était OK et encore une fois le texte n'était pas ce que j'avais écrit. Ma première pensé a été "Je me suis fait hacker". J'ai changé mes mots de passe, j'ai vérifié les autres textes pour m'assurer qu'ils n'avaient pas été vandalisés et j'ai réécrit encore une fois mon texte. Mais je manquais de temps. J'aime bien relire mon texte plus tard, un jours ou deux après l'avoir écrit. J'ai alors décidé de publier le texte prévu pour aujourd'hui la place. Il était intact et je l'avais déjà lu à quelques reprises.
Après avoir fait les changements dans la cédule, je me mets à retravailler mon texte. Mais celui-ci avait encore changé. J'étais certains que c'était un tour d'un administrateur du site ou quelque chose du genre, jusqu'à ce que je vois les lettres et les mots changer sous mes yeux. Ce que je tapais n'avait aucune importance. Les mots changeaient instantanément. "Destructeur du monde" "Dévoreur d'âmes" "Sang et Chair" et j'en passe. C'était freakant, pas rien qu'un peu. Mais ce n'était rien avec ce qui arriva par la suite. Du sang s'est mis à filtrer d'entre les touches de mon clavier. En fait, je ne sais pas vraiment si c'était du sang car je n'ai pas pris le temps de regarder. J'ai immédiatement jeté mon portable sur la galerie et je l'ai fait brûler. Pendant qu'il était en feu, au travers des flammes, j'ai cru voir un visage. Il parlait. J'ai pu lire sur ses lèvres : Je vais revenir.
Depuis, j'ai lâché ma job de programmeur et je n'utilise plus que des ordinateurs publics. Sur de très cours instants. Il ne me retrouvera pas.
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P.S. Pour ceux qui s'inquiète (encore plus que d'habitude) de ma santé mentale suite à ce post, regardez la catégorie.
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Mardi soir, je lisais l'histoire prévue pour jeudi matin et je ne comprenais rien. Je voyais encore un peu le fil conducteur, mais les mots, et même les lettres à l'intérieur des mots étaient en désordre. Je me suis dit "Coudonc, t'étais-tu sur la drogue quand tu as écris ca". (Pour ceux qui me connaisent moins, je ne prends pas de drogues, et je bois généralement peu. Il était donc peu probable que ce soit la cause). J'ai donc réécris mon texte.
Mercredi soir, j'ai vérifié à nouveau mon texte pour m'assurer que tout était OK et encore une fois le texte n'était pas ce que j'avais écrit. Ma première pensé a été "Je me suis fait hacker". J'ai changé mes mots de passe, j'ai vérifié les autres textes pour m'assurer qu'ils n'avaient pas été vandalisés et j'ai réécrit encore une fois mon texte. Mais je manquais de temps. J'aime bien relire mon texte plus tard, un jours ou deux après l'avoir écrit. J'ai alors décidé de publier le texte prévu pour aujourd'hui la place. Il était intact et je l'avais déjà lu à quelques reprises.
Après avoir fait les changements dans la cédule, je me mets à retravailler mon texte. Mais celui-ci avait encore changé. J'étais certains que c'était un tour d'un administrateur du site ou quelque chose du genre, jusqu'à ce que je vois les lettres et les mots changer sous mes yeux. Ce que je tapais n'avait aucune importance. Les mots changeaient instantanément. "Destructeur du monde" "Dévoreur d'âmes" "Sang et Chair" et j'en passe. C'était freakant, pas rien qu'un peu. Mais ce n'était rien avec ce qui arriva par la suite. Du sang s'est mis à filtrer d'entre les touches de mon clavier. En fait, je ne sais pas vraiment si c'était du sang car je n'ai pas pris le temps de regarder. J'ai immédiatement jeté mon portable sur la galerie et je l'ai fait brûler. Pendant qu'il était en feu, au travers des flammes, j'ai cru voir un visage. Il parlait. J'ai pu lire sur ses lèvres : Je vais revenir.
Depuis, j'ai lâché ma job de programmeur et je n'utilise plus que des ordinateurs publics. Sur de très cours instants. Il ne me retrouvera pas.
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P.S. Pour ceux qui s'inquiète (encore plus que d'habitude) de ma santé mentale suite à ce post, regardez la catégorie.
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jeudi 3 mars 2011
Avis de recherche : Clefs de Martin
Au secondaire, j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui sont devenu mes meilleurs amis. Nous étions tout le temps ensemble. Aujourd'hui, nous sommes sept. Si on ajoute conjointes, enfants, chiens et chats, ca fait bien du monde et c'est bien. Malheureusement, nous ne nous voyons plus aussi souvent maintenant. La vie prend du temps, mais je sais que je peux encore compter sur eux, et eux, sur moi. On est "La gang". On a eu bien du plaisir ensemble. On en a encore. En voici quelques épisodes...
Été, 199?
Nous sommes au McDo tout près du Mike's du souper de mariage de Daniel A , avant ou après un cinéma ou je ne sais pas quoi. Nous venions de finir de manger et on sortait du McDo. Je me rends compte à ce moment, que je n'ai pas mes clefs, ce qui est normal car je les oublies partout, tout le temps. Je retourne donc à la table, certains qu'elles y seront. Elles n'y sont pas. Et à ce moment, je réalise ce qui s'est passé. J'ai dû mettre mes clefs dans le plateau quand j'ai reçu ma commande et les jeter quand j'ai vidé mon plateau à la fin du repas. C'est bien moi avec mes distractions. Je prends mon courage à deux mains et une grande respiration avant de me mettre à chercher dans la poubelle. Une poubelle, c'est déjà pas agréable, mais une poubelle de McDo, c'est pire. C'est incroyable la quantité de nouriture qui y est jetée. Au bout de quelques instants, un employé du McDo me prend en pitié et vient me donner un coup de main avec un deuxième sac. J'espère que cet employé a été nommé "Employé du Mois" pour le reste de sa carrière au McDo. Il l'aurait bien mérité.
On transvide presque tout le sac de poubelle avant qu'un client qui venait de sortir nous dise de la porte : "Je pense que c'est un de tes chums qui a tes clefs. Ils rient dans le stationnement". Il avait prit mes clef dans le plateau et était sorti.
Les seuls à ne pas rire (sur le coup) c'était l'employé du McDo et moi.
:-)
Été, 199?
Nous sommes au McDo tout près du Mike's du souper de mariage de Daniel A , avant ou après un cinéma ou je ne sais pas quoi. Nous venions de finir de manger et on sortait du McDo. Je me rends compte à ce moment, que je n'ai pas mes clefs, ce qui est normal car je les oublies partout, tout le temps. Je retourne donc à la table, certains qu'elles y seront. Elles n'y sont pas. Et à ce moment, je réalise ce qui s'est passé. J'ai dû mettre mes clefs dans le plateau quand j'ai reçu ma commande et les jeter quand j'ai vidé mon plateau à la fin du repas. C'est bien moi avec mes distractions. Je prends mon courage à deux mains et une grande respiration avant de me mettre à chercher dans la poubelle. Une poubelle, c'est déjà pas agréable, mais une poubelle de McDo, c'est pire. C'est incroyable la quantité de nouriture qui y est jetée. Au bout de quelques instants, un employé du McDo me prend en pitié et vient me donner un coup de main avec un deuxième sac. J'espère que cet employé a été nommé "Employé du Mois" pour le reste de sa carrière au McDo. Il l'aurait bien mérité.
On transvide presque tout le sac de poubelle avant qu'un client qui venait de sortir nous dise de la porte : "Je pense que c'est un de tes chums qui a tes clefs. Ils rient dans le stationnement". Il avait prit mes clef dans le plateau et était sorti.
Les seuls à ne pas rire (sur le coup) c'était l'employé du McDo et moi.
:-)
mardi 1 mars 2011
Le test
En 1996 (je crois), je me suis rendu dans la métropole.. Daniel G et moi étions colocs dans un bel appartement tout près de la station de métro du Collège. J'ai rencontré au travail ce qui est devenu ma deuxième Gang. Encore une fois de nouveaux meilleurs amis. Nous étions tout le temps ensemble. Le midi, on jouait à des jeux de rôles, le soir à des jeux en réseau, on allait au monde virtuel ou à la bière au Diable Vert. Le week-end, c'était D&D ou de la moto. Maintenant tout le monde a des conjoints/es, enfants, chiens et chats. Ça fait bien du monde et c'est bien. Malheureusement, nous ne nous voyons plus aussi souvent. La vie prend du temps, mais je sais que je peux encore compter sur eux, et eux, sur moi. On est amis. On a eu bien du plaisir ensemble. On en a encore. En voici quelques épisodes...
1997 (ou 1998), été
J'étais à l'hôpital. Je venais de me faire frapper par une voiture dans un accident de moto. Je devais contacter quelqu'un pour me donner un coup de main, allez chercher des choses chez moi, etc. Daniel était à Québec. Le seul numéro de téléphone qui me venait en tête à ce moment était celui d'Éric : 369-0729, si je me souviens bien. (ce n'est plus son numéro, alors ne l'apprenez pas pour rien...). Éric, sous ses airs de "Tof" avait une peur bleu des hôpitaux et du sang. Je lui demandais alors d'affronter ses démons pour m'apporter des vêtements. Il l'a fait. Deux fois plutôt qu'une. À ma sortie de l'hôpital, une gang du bureau sont venu pour me ramener chez moi. Éric a du traverser l'urgence allez-retour pour allez chercher mon manteau de cuir, maintenant en trois morceau... J'avais alors la confirmation que Éric était plus qu'un copain de travail. C'était un vrai ami sur qui je pouvais compter.
1997 (ou 1998), été
J'étais à l'hôpital. Je venais de me faire frapper par une voiture dans un accident de moto. Je devais contacter quelqu'un pour me donner un coup de main, allez chercher des choses chez moi, etc. Daniel était à Québec. Le seul numéro de téléphone qui me venait en tête à ce moment était celui d'Éric : 369-0729, si je me souviens bien. (ce n'est plus son numéro, alors ne l'apprenez pas pour rien...). Éric, sous ses airs de "Tof" avait une peur bleu des hôpitaux et du sang. Je lui demandais alors d'affronter ses démons pour m'apporter des vêtements. Il l'a fait. Deux fois plutôt qu'une. À ma sortie de l'hôpital, une gang du bureau sont venu pour me ramener chez moi. Éric a du traverser l'urgence allez-retour pour allez chercher mon manteau de cuir, maintenant en trois morceau... J'avais alors la confirmation que Éric était plus qu'un copain de travail. C'était un vrai ami sur qui je pouvais compter.
jeudi 24 février 2011
Improbabilité
Il faut de que j'appelle ma femme de ménage. Ce ne sera plus nécessaire qu'elle vienne, maintenant que l'édifice est en train brûler. C'est bien ma chance. Je trouve un livre ancien pour une bouché de pain à la librairie du coin. Il est écrit dans une langue inconnue. Après des semaines de recherche, je finis par trouver un site web qui parle de ce langage incompréhensible mais qui explique comment les mots auraient été prononcés. J'ouvre une page au hasard et je prononce à haute voix ce qui est écrit. Boom, ca fait une boule de feu. C'est vraiment incroyable, fantastique, effrayant et vraiment malheureux à la fois. Pour une fois, ce qui est écrit sur internet est vrai!
mardi 22 février 2011
Le mariage de Daniel A
Au secondaire, j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui sont devenu mes meilleurs amis. Nous étions tout le temps ensemble. Aujourd'hui, nous sommes sept. Si on ajoute conjointes, enfants, chiens et chats, ca fait bien du monde et c'est bien. Malheureusement, nous ne nous voyons plus aussi souvent maintenant. La vie prend du temps, mais je sais que je peux encore compter sur eux, et eux, sur moi. On est "La gang". On a eu bien du plaisir ensemble. On en a encore. En voici quelques épisodes...
12 juin 1993
Nous étions tous au restaurant. En fait, il manquait Daniel A. Il était à son souper de mariage. Il est le cadet d'une grande famille. Ce qui veut dire que la gang ne pouvait être au souper sans devoir agrandir la salle des Chevaliers de Colon. Après le mariage, et attendant la fête, nous nous sommes rendu au Mike, sur le boulevard Hamel. Ce n'était pas un grand restaurant, certainement un choix étrange pour fêter un mariage; c'était parfait pour nous.
Nous étions à manger et à discuter (déconner, plutôt...). Au milieu du repas, quelqu'un a tenté de me tuer. Je ne me souviens plus qui exactement, mais ce qu'il a dit était si drôle, que je me suis mis à rire et respirer fort, alors que je venais de prendre une bouché. Celle-ci s'est retrouvée dans les voies respiratoires, mon cervelet à pris le contrôle et s'est mis à me faire tousser, beaucoup et fort. Pendant ce temps, mon cerveau qui n'avait plus rien à faire s'inquiète de choses sans importance : Ça va ressortir, il faut pas que ce soit ici... Je me suis précipité vers la salle de bain et une fois à l'intérieur, je me suis laissé tousser à qui mieux mieux. Jusqu'à ce que quelqu'un entre. Une femme. Entre deux quinte de toux, je regarde alors autours de moi, et je me rends compte qu'il n'y a pas d'urinoir. Je prend le temps de rougir avant de m'enfuir...
On m'a raconté qu'on m'a vu passer comme une balle dans le couloir entre les deux salles de bain. Aujourd'hui encore, j'entends ma gang en train de rire...
12 juin 1993
Nous étions tous au restaurant. En fait, il manquait Daniel A. Il était à son souper de mariage. Il est le cadet d'une grande famille. Ce qui veut dire que la gang ne pouvait être au souper sans devoir agrandir la salle des Chevaliers de Colon. Après le mariage, et attendant la fête, nous nous sommes rendu au Mike, sur le boulevard Hamel. Ce n'était pas un grand restaurant, certainement un choix étrange pour fêter un mariage; c'était parfait pour nous.
Nous étions à manger et à discuter (déconner, plutôt...). Au milieu du repas, quelqu'un a tenté de me tuer. Je ne me souviens plus qui exactement, mais ce qu'il a dit était si drôle, que je me suis mis à rire et respirer fort, alors que je venais de prendre une bouché. Celle-ci s'est retrouvée dans les voies respiratoires, mon cervelet à pris le contrôle et s'est mis à me faire tousser, beaucoup et fort. Pendant ce temps, mon cerveau qui n'avait plus rien à faire s'inquiète de choses sans importance : Ça va ressortir, il faut pas que ce soit ici... Je me suis précipité vers la salle de bain et une fois à l'intérieur, je me suis laissé tousser à qui mieux mieux. Jusqu'à ce que quelqu'un entre. Une femme. Entre deux quinte de toux, je regarde alors autours de moi, et je me rends compte qu'il n'y a pas d'urinoir. Je prend le temps de rougir avant de m'enfuir...
On m'a raconté qu'on m'a vu passer comme une balle dans le couloir entre les deux salles de bain. Aujourd'hui encore, j'entends ma gang en train de rire...
jeudi 17 février 2011
Le silence
shhhhht... Écoutes. Non, dit rien, écoutes. Tu entends? Tout ces petits bruits, ce ventilateurs, c'est pas dans l'appartement d'en haut? Le frigo qui vient de partir? Ces sons, ce sont eux qui nous protège du silence. Le silence qui rend fou. Le silence qui entre dans notre tête et qui chasse toutes les idées et les pensées loufoques. Écoutes le bruit. C'est un signe de vie. Le silence, c'est la mort.
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