jeudi 24 février 2011

Improbabilité

   Il faut de que j'appelle ma femme de ménage. Ce ne sera plus nécessaire qu'elle vienne, maintenant que l'édifice est en train brûler. C'est bien ma chance. Je trouve un livre ancien pour une bouché de pain à la librairie du coin. Il est écrit dans une langue inconnue. Après des semaines de recherche, je finis par trouver un site web qui parle de ce langage incompréhensible mais qui explique comment les mots auraient été prononcés. J'ouvre une page au hasard et je prononce à haute voix ce qui est écrit. Boom, ca fait une boule de feu. C'est vraiment incroyable, fantastique, effrayant et vraiment malheureux à la fois. Pour une fois, ce qui est écrit sur internet est vrai!

mardi 22 février 2011

Le mariage de Daniel A

    Au secondaire, j'ai eu la chance de rencontrer des gens qui sont devenu mes meilleurs amis. Nous étions tout le temps ensemble. Aujourd'hui, nous sommes sept. Si on ajoute conjointes, enfants, chiens et chats, ca fait bien du monde et c'est bien. Malheureusement, nous ne nous voyons plus aussi souvent maintenant. La vie prend du temps, mais je sais que je peux encore compter sur eux, et eux, sur moi. On est "La gang". On a eu bien du plaisir ensemble. On en a encore. En voici quelques épisodes...

12 juin 1993

    Nous étions tous au restaurant. En fait, il manquait Daniel A. Il était à son souper de mariage. Il est le cadet d'une grande famille. Ce qui veut dire que la gang ne pouvait être au souper sans devoir agrandir la salle des Chevaliers de Colon.  Après le mariage, et attendant la fête, nous nous sommes rendu au Mike, sur le boulevard Hamel. Ce n'était pas un grand restaurant, certainement un choix étrange pour fêter un mariage; c'était parfait pour nous.

     Nous étions à manger et à discuter (déconner, plutôt...). Au milieu du repas, quelqu'un a tenté de me tuer. Je ne me souviens plus qui exactement, mais ce qu'il a dit était si drôle, que je me suis mis à rire et respirer fort, alors que je venais de prendre une bouché. Celle-ci s'est retrouvée dans les voies respiratoires, mon cervelet à pris le contrôle et s'est mis à me faire tousser, beaucoup et fort. Pendant ce temps, mon cerveau qui n'avait plus rien à faire s'inquiète de choses sans importance : Ça va ressortir, il faut pas que ce soit ici... Je me suis précipité vers la salle de bain et une fois à l'intérieur, je me suis laissé tousser à qui mieux mieux. Jusqu'à ce que quelqu'un entre. Une femme. Entre deux quinte de toux, je regarde alors autours de moi, et je me rends compte qu'il n'y a pas d'urinoir. Je prend le temps de rougir avant de m'enfuir... 

On m'a raconté qu'on m'a vu passer comme une balle dans le couloir entre les deux salles de bain. Aujourd'hui encore, j'entends  ma gang en train de rire...

jeudi 17 février 2011

Le silence

shhhhht... Écoutes. Non, dit rien, écoutes. Tu entends? Tout ces petits bruits, ce ventilateurs, c'est pas dans l'appartement d'en haut? Le frigo qui vient de partir? Ces sons, ce sont eux qui nous protège du silence. Le silence qui rend fou. Le silence qui entre dans notre tête et qui chasse toutes les idées et les pensées loufoques. Écoutes le bruit. C'est un signe de vie. Le silence, c'est la mort.