mercredi 28 novembre 2007

La tempête

La surface douce frémie
Doucement, lentement, tranquillement,
Sous le léger déplacement de l'air
Une ondulation apparait, et s'amplifie.
La terre d'une vallée secrète devient humide.
Le soleil se lève lentement.
Des vagues viennent troubler la tranquillité de l'océan.
Le bruit des souffles des vents nordiques s'entremêler en une litanie répétitive.
Le soleil, à son zénith trouve son mont, sa vallée.
Il semble hésité, allez et venir.
Soudains, une double explosion,
Une inondation dans la caverne
Le soleil continu son va et son viens,
Sortant de l'ombre
Et lentement se couche.
La mer,
Tranquillement retourne au calme
Et à l'horizon,
Le soleil recommence à monté
Annonçant une nouvelle tempête,
Bientôt

lundi 23 avril 2007

Songe d'amour

Je me suis réveillé ce matin en panique, comme à tous les matins. Ou étais-je? Qui étais-je? puis, lentement, mon cerveau s'est activé et il a répondu aux questions : Tu es dans ton lit, tu es Ernest, un vendeur de souliers. Mais ce matin, il me restait une question en tête : Qui était cette femme dont j'avais le souvenir mais que je savais pertinemment n'avoir jamais rencontrée ? En me lavant les mains et le visage, je fis un effort pour mettre cette image de coté. ce fut un gros effort, car elle était plutôt jolie, avec ses cheveux noirs et ses trois yeux. Évidement, je préférais les femmes qui avaient plus que 2 tentacules. Toujours est-il, que je ne me rendis pas immédiatement compte de mes pensées étranges.

Ce ne fut que rendu au magasin que je me rendis compte que j'étais amoureux d'une femme que je n'avais jamais vu! Moi qui ait toujours rit de mes amis qui tombaient dans le piège de l'amour. Encore une fois, le plus étrange m'échappait. Toujours est-il, que je pris le restant de ma journée en congé et je parti à la recherche de l'être aimé. Je me mis à faire le tour des magasins, en espérant que c'était une vendeuse du centre commercial que mon subconscient avait remarqué pour moi. Il y avait plusieurs jolies demoiselles, mais aucune avec plus de 2 yeux. Aucune avec des tentacules. Ah, l'amour, ça rend aveugle et stupide. Je savais ce que je cherchais et je n'en voyais pas l'étrangeté!

Finalement, après quelques heures à arpenter le centre commercial, je décidai de me rendre plutôt au parc, comme je faisais tous les soirs. Alors que je me promenais dans les sous-bois, en regardant attentivement les promeneuses, une lumière surgit du sol, m'enveloppa et m'attira au travers des pavés qui s'écartèrent pour me laisser passer. La descente fut interminable, quand soudain, je me réveillais attaché sur un comptoir en acier inoxydable. Plus loin, dans la pièce, un homme, avec 5 tentacules et 4 yeux!

- Bonjour Ernest. Comment allez vous, cet après-midi?

- Bonjour. Qui êtes-vous? Que me voulez vous? Ou suis-je?
J'étais sur le point de perdre la raison...

- Je suis Ragnic. Je prend soin de vous pendant que ma femme sonde vos pensée. Vous êtes dans mon laboratoire.

Je remarquais alors près de mon lit, un second lit, ou était étendu la femme de mes rêves. Elle était là, les yeux grands ouverts à me regarder. De l'angle ou était son mari, il ne pu pas voir le clin d'oeil qu'elle me fit. J'étais rassuré.

- Elle est dans ma tête?

- Oui. Nous étudions votre espèce. Vous êtes le premier à vous rendre compte de nos recherches. nous allons réparer cela. Vous ne vous souviendrez de plus rien.

Sur ce, je m'endormis.

Évidement, je me suis réveillé en panique, comme à tous les matins. Mais je fis comme si rien n'était. avec l'image de ma bien aimé, j'avais quelque mot en tête : Patience. Notre temps ensemble est pour bientôt.

Je crois que c'est pour cette nuit. Nous partirons ensemble, c'est certains. C'est sûr, je me dit ça tous les soirs... Mais je suis patient. et cette fois ci, c'est la bonne...

vendredi 2 février 2007

Le monstre

Il est caché, sous le lit. Il attend que je descende. Il va attendre longtemps, il aura faim... D'ailleurs, j'entends son ventre gargouiller. Peut-être aura-t-il trop faim et qu'il ira voir ailleurs? Peut-être sa faim le poussera a sortir de sous le lit! Non, c'est impossible, c'est un monstre de dessous de lit. ça ne peut pas vivre a l'air libre. Il s'impatiente. Il utilise ses pouvoir pour me donner envie de pipi. Mais ça marche pas avec moi. Le coup est déjà prévu, j'y suis allez plus tôt, quand il faisais encore jour. Je commence a sentir des picotement dans mes jambes. On m'a dit que c'était normal et que ça arriverait de temps en temps. Mais moi aussi, j'ai faim. Il me vient en tête une maxime : manges ton pied, gardes l'autre pour danser. Je me mets à rire. Cela offusque le monstre. Il bouge, il grogne. J'ai mal au jambes... J'appelle à l'aide. Jerôme arrive

- Oui, François

- Le monstre a encore faim. Il veut mes nouvelles jambes.

- Inquiètes toi pas, François, Le monstre ne peut pas les manger, tes nouvelles jambes, elles sont en acier et il est allergique à l'acier

- Mais il est la, sous le lit!

- Mais non, il est en prison. Il ne conduira plus

- Mais je te dit qu'il y a un monstre sous le lit!

- impossi... AHHHH!!

Le monstre l'a attrapé. Il a mangé les jambes de l'infirmier. Il est maintenant dans la chambre d'accoter. Il a peur lui aussi, maintenant!!!